L’assassinat de Jamal Khashoggi a plongé l’Arabie saoudite dans une grave crise diplomatique et a nettement terni la réputation du prince héritier, Mohammed Ben Salman.

Un « meurtre (…) planifié et perpétré par des représentants de l’Etat d’Arabie saoudite ». C’est la conclusion, jeudi 7 février, d’Agnès Callamard, rapporteuse spéciale de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les exécutions extrajudiciaires concernant la mort le 2 octobre 2018 du journaliste Jamal Khashoggi au consulat saoudien d’Istanbul, en Turquie.
Dans un communiqué, Mme Callamard, de retour d’une mission en Turquie pour faire la lumière sur cette affaire, a souligné que, selon « les preuves recueillies », ce meurtre était prémédité et constituait « la violation la plus grave du droit le plus fondamental de tous, le droit à la vie ». Elle…
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