Ran Halévi : «Il n’y a pas de dictateur modéré en Orient»:
Les efforts des Occidentaux pour distinguer colombes et faucons parmi les dirigeants en Irak, en Syrie, en Égypte ou en Arabie saoudite n’a pas de sens, si l’on entend porter par là une appréciation sur le régime de ces pays, argumente l’historien.
C’est un trait propre aux gouvernements démocratiques que de se méprendre sur la nature des régimes autoritaires ; d’imaginer pouvoir les modérer, les réformer, par le dialogue, les bienfaits économiques, ou l’emploi de la force. Le «wilsonisme botté» de l’Administration Bush, comme l’a nommé Pierre Hassner, n’a avancé la démocratie nulle part. En Irak, les Américains ont soutenu un gouvernement présenté comme modéré à coup de milliards de dollars en assistance matérielle et militaire. Sauf que ce gouvernement à dominante chiite n’avait rien de très modéré: son autoritarisme sectaire allait générer une violente opposition sunnite…
Voir l’article original 881 mots de plus
wahou il restait donc quelqu’un pour s’imaginer, s’illusionner sur la volonté des occidentaux a promouvoir la démocratie et il s’appel : Ran Halévi !