Les pays du Golfe prêts à monnayer leur soutien à Bachar el-Assad:
L’Arabie saoudite et les Émirats conditionnent leurs aides à la reconstruction de la Syrie au départ des Iraniens.
Tirant la leçon de «la nouvelle réalité» en Syrie, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, qui finançaient il n’y a pas si longtemps encore les rebelles opposés à Bachar el-Assad, sont prêts désormais à le maintenir au pouvoir, mais à condition qu’il rompe avec son allié chiite iranien, l’ennemi juré des monarchies sunnites, de Riyad et d’Abu Dhabi, en particulier.
«De nombreux gouvernements examinent quel est le bon équilibre pour s’adapter à cette nouvelle réalité», confie un expert arabe du Golfe. «Le régime syrien a gagné la guerre», ajoute-t-il. «Maintenant, via son allié russe, il veut nous convaincre de normaliser, sans contrepartie, nos relations. Nous devons le faire, mais pas sans contrepartie, on…