Durant l’été 2012, la France lançait l’opération « Tamour » afin d’apporter un soutien médical aux nombreux civils syriens s’étant réfugiés en Jordanie pour fuir les combats qui ravageaient leur pays. Pendant 15 mois, le Groupement médico-chirurgical [GMC] déployé à Za’taari par le Service de santé des armées [SSA] assura ainsi 350 interventions chirurgicales lourdes, vaccina 38.000 enfants en collaboration avec l’UNICEF et donna 15.000 consultations médicales.
Six ans plus tard, même si l’emprise territoriale de l’État islamique [EI ou Daesh] s’est réduite et que les forces gouvernementales syriennes ont repris l’initiative grâce à l’appui de la Russie et de l’Iran, la Jordanie est toujours sous la menace d’infiltrations jihadistes et donc d’attentats.
« Du fait de l’intervention de la coalition internationale contre Daesh et des menaces existant à l’encontre de la France et de ses ressortissants, une vigilance accrue est nécessaire », souligne…
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