(Article de l’Opinion)
Deux mois auront suffi à l’armée turque et à ses alliés syriens pour conquérir le canton kurde d’Afrin. Certes, les combats se poursuivent dans le sud-est du secteur et des opérations de guérilla pourraient se développer mais, pour l’essentiel, l’affaire est pliée. Les Kurdes du PYD – un parti nationaliste d’extrême gauche étroitement lié au PKK – viennent de subir une défaite militaire d’ampleur.
Partout, on entend les plaintes et les regrets de leurs amis, très nombreux en France. « Que vaut notre parole si nous abandonnons nos alliés lorsqu’ils en ont besoin ? » s’interroge ainsi l’écrivain et aventurier Patrice Franceschi, dans Marianne. François Hollande abonde dans ce sens dans Le Monde : « Quel est cet allié turc qui frappe nos propres alliés ? ». A l’Elysée, où il faut gérer la complexité de la relation avec la Turquie, on évoque aujourd’hui « une…
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