Dimanche 18 mars, la Turquie a pris le contrôle de la ville d’Afrin, au nord de la Syrie. Depuis le 20 janvier, la Turquie, aidée par des supplétifs islamistes (membres de gangs liés à Al-Nosra, anciens membres de Daech, etc), avait envahi l’enclave kurde d’Afrin, au Rojava, au nord-ouest de la Syrie, dans le silence et la complicité internationale les plus ignobles. Ces derniers jours l’infamie a encore dépassé un cran. Sous le siège, les accès à l’eau étaient coupés, la ville prise sous une pluie de bombardements. Des centaines de milliers de civil-e-s y étaient réfugiés. Les hôpitaux et les convois d’habitant-e-s essayant de fuir étaient bombardés. Le 16 mars, en une seule journée, près de 47 civils seraient morts sous les bombes.
Afrin est le troisième canton isolé à l’extrême-ouest du Rojava, le Kurdistan de Syrie, où fleurit depuis cinq années, au cœur du chaos syrien, en tenaille entre Assad, Daech…
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