L’assaut des unités militaires syriennes sur la Ghouta orientale, le dernier fief terroriste près de Damas ne sera pas aisé.
Outre l’existence de fortifications et de galleries souterraines dans ce que l’on peut qualifier d’un des plus grands bidonvilles en dur de la planète, cet espace péri-urbain anarchique et surpeuplé est squatté par l’Armée de l’Islam (Djeich Al-Islam), la Division du Miséricordieux (Faylak Arrahmane), Al-Qaïda au Levant, le Front Ennosra, l’Armée du Levant et une cinquantaine d’autres groupes armés sans compter les pègres locales qui n’ont pas de réelles affinités avec les rebelles et les radicaux mais qui peuvent se joindre à eux pour protéger leurs réseaux et une économie parallèle.
A ces difficultés s’ajoutent la présence au sein des organisations terroristes assiegées à la Ghouta de dizaines d’agents de renseignements et d’officiers de liaison étrangers.
Alors que les troupes syriennes préparent le terrain à une offensive terrestre d’envergure en…
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