L’objectif primaire de l’opération turque au Nord de la Syrie s’est precisé : la province syrienne d’Idlib, la dernière à échapper au contrôle de Damas.
En toute logique, Ankara tente de conjurer la chute d’Idlib et la perte de toute influence dans la guerre en Syrie.
La Turquie a tissé des échanges commerciaux très denses avec les rebelles syriens d’Idlib depuis la perte de cette province par le pouvoir central syrien. Ces échanges ont stimulé le développement des activités économiques de la province turque du Hatay et l’interaction des populations Arabes et Turkmène de cette région frontalière à l’histoire contestée et objet de vieilles revendications territoriales entre Damas et Ankara. L’intervention turque s’est déclenchée au moment où les forces syriennes et les alliés ont entamé la reprise de l’aérodrome militaire d’Abu Dohour dans la province d’Idlib et réduit une poche rebelle à cheval entre les deux provinces septebtrionales d’Alep et…
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