La mise au ban diplomatique du Qatar par l’Arabie Saoudite et ses alliés peut-elle avoir des répercussions en France ? Interview de la vice-présidente de l’Iremmo, Agnès Levallois.
La mise au ban du Qatar, accusé de soutenir le « terrorisme« , par l’Arabie Saoudite et ses alliés, (Bahreïn, Emirats arabes unis et Egypte) trouve un écho particulièrement fort en France, terre d’investissements privilégiée de l’émirat sous les quinquennats de Nicolas Sarkozy et François Hollande. Le vice-président du Front national, Florian Philippot, premier pourfendeur du Qatar en France, s’est engouffré dans la brèche, et a demandé à la France d’imiter les trois Etats du Golfe et l’Egypte et de rompre à son tour avec le Qatar. L’ancien allié de Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan a également réagi sur Twitter : « Si le soutien du Qatar au terrorisme est avéré, les liens étroits d’une partie de notre classe politique avec cet Etat seraient gravissimes. »
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