Rojda Felat, 35 ans, est à la tête de l’opération Colère de l’Euphrate, qui vise à déloger l’Etat islamique de sa « capitale » syrienne, Raqqa.
Cette féministe kurde mène 45.000 combattants à l’assaut de Daech.
Elle dit s’inspirer de Napoléon et de Saladin. Ce petit bout de femme au visage d’Apache, coiffée d’une longue tresse de cheveux noirs, dirige depuis la ville d’Ain-Issa, bourgade située à une trentaine de kilomètres au nord de Raqqa, un contingent de 45.000 combattants.
Ils sont regroupés au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), composées essentiellement de Kurdes des Unités de Protection du Peuple (YPG-YPJ), mais également de volontaires arabes issus de la Brigade des Révolutionnaires de Raqqa.
A 6 kilomètres de Daech.
« Nous sommes à 6 kilomètres des premières positions de Daech », explique la chef de l’opération Colère de l’Euphrate, lancée le 6 novembre et destinée à déloger les djihadistes de leur « capitale »
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